Menu
Libération
Reportage

Un défilé du 1er Mai pour «dire aux partis de gauche que ce serait bien qu’ils s’unissent»

Article réservé aux abonnés
1er Maidossier
Plusieurs milliers de personnes sont descendus dans les rues de Paris ce dimanche pour une manifestation aux allures très politiques, où la possible union de la gauche aux législatives était dans tous les esprits.
Dans le cortège syndical du 1er Mai, à Paris ce dimancge. (Stéphane Lagoutte/Myop pour Libération)
publié le 1er mai 2022 à 19h43

Un 1er Mai transformé en mini-meeting électoral. Sur un coin de la place de la République, dimanche après-midi, des drapeaux à l’effigie de l’Union populaire s’agitent en attendant l’arrivée d’un homme : Jean-Luc Mélenchon, arrivé troisième de l’élection présidentielle avec 22 % des suffrages exprimés, et qui est maintenant tout entier tourné vers le «troisième tour» que constituent selon lui les législatives du mois prochain. A 14 h 20, dix minutes avant l’heure officielle du départ du cortège syndical, il monte sur une petite estrade, entouré de proches (Manuel Bompard, Danièle Obono, Mathilde Panot…), et prend la parole.

Il commence par refaire l’histoire du 1er Mai et vante les mérites des luttes sociales. «Ne l’oubliez jamais : rien ne vous a jamais été accordé, tout a toujours été arraché.» Le tribun en profite pour faire un point sur les négociations en cours avec les autres partis de gauche en vue d’imposer une cohabitation à Emm