Vencorex sera-t-elle sauvée par ses salariés, la CGT et des collectivités de la région grenobloise ? Après sept mois de crise, le sort de l’entreprise, pilier de l’activité des plateformes chimiques du Pont-de-Claix et de Jarrie, dans le sud grenoblois, en redressement judiciaire depuis septembre, est ce jeudi 3 avril entre les mains du tribunal de commerce de Lyon. La liquidation de l’entreprise pourrait être décidée, avec pour effet immédiat le licenciement des 300 salariés qui ne l’ont pas encore été. En 2024, Vencorex France employait 500 salariés, dont 460 au Pont-de-Claix (Isère). 130 ont été licenciés en mars tandis que des dizaines n’ont pas attendu pour filer dès cet hiver… Une cinquantaine de postes seulement pourraient être sauvés si le tribunal validait l’offre très partielle du Hongrois BorsodChem, filiale du Chinois Wanhua, qui propose de reprendre uniquement l’atelier de production des tolonates (un composant pour vernis et peintures).
Le reste de l’activité serait abandonné, en particulier la production massive de chlore et de sel raffiné, éléments indispensables à la chaîne de production des