Menu
Libération
Interview

Vente de la filiale de Sanofi qui produit le Doliprane : «Ce ne sont pas les sanctions financières qui arrêteront CD & R»

Article réservé aux abonnés
Après la confirmation ce lundi 21 octobre de la cession de 50 % d’Opella par le groupe pharmaceutique au fonds américain, Adrien Mekhnache, délégué de la CFDT, explique que son syndicat va stopper le mouvement de grève parce que «c’est une guerre qui s’inscrit dans la durée».
Lors d'un piquet de grève sur le site de Sanofi Compiègne, une centaine de grévistes et soutiens étaient présents, le 17 octobre 2024. (Cyril Zannettacci/VU' pour Libération)
publié le 21 octobre 2024 à 17h38

Dans les tuyaux depuis plusieurs jours, Sanofi a formalisé ce lundi 21 octobre son choix de céder 50 % de sa filiale Opella, qui produit le Doliprane, au fonds d’investissement américain CD & R. Dans cette opération, l’Etat assure avoir obtenu des garanties «extrêmement fortes». La banque publique d’investissement Bpifrance va ainsi participer au capital de l’entreprise à hauteur «de 1 à 2 %», soit «entre 100 et 150 millions d’euros», pour «assurer l’ancrage français d’actifs stratégiques», a précisé son directeur général lors d’une conférence de presse aux côtés des ministres de l’Industrie, Marc Ferracci, et de l’Economie, Antoine Armand. Adrien Mekhnache, délégué syndical central adjoint CFDT d’Opella-Sanofi, réagit auprès de Libération.

Comment prenez-vous cette nouvelle ?

On voit que les leviers médiatiques, le mouvement social et les interventions politiques, par exemple avec Xavier Bertrand et François Ruffin, ont contraint l’Etat français à prendre ses responsabilités pour entrer au capital d’Opella. Par contre, nous continuons de marteler que l’Etat et