Dans les tuyaux depuis plusieurs jours, Sanofi a formalisé ce lundi 21 octobre son choix de céder 50 % de sa filiale Opella, qui produit le Doliprane, au fonds d’investissement américain CD & R. Dans cette opération, l’Etat assure avoir obtenu des garanties «extrêmement fortes». La banque publique d’investissement Bpifrance va ainsi participer au capital de l’entreprise à hauteur «de 1 à 2 %», soit «entre 100 et 150 millions d’euros», pour «assurer l’ancrage français d’actifs stratégiques», a précisé son directeur général lors d’une conférence de presse aux côtés des ministres de l’Industrie, Marc Ferracci, et de l’Economie, Antoine Armand. Adrien Mekhnache, délégué syndical central adjoint CFDT d’Opella-Sanofi, réagit auprès de Libération.
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On voit que les leviers médiatiques, le mouvement social et les interventions politiques, par exemple avec Xavier Bertrand et François Ruffin, ont contraint l’Etat français à prendre ses responsabilités pour entrer au capital d’Opella. Par contre, nous continuons de marteler que l’Etat et