Pandémie, confinement, couvre-feu, jauge en intérieur… En ce premier jour des soldes, les commerçants semblent bien décidés à tout laisser derrière eux. «Cela fait trois jours qu’on se prépare pour faire en sorte que tout soit prêt à temps pour rattraper le retard causé par le Covid. On reste optimistes», témoigne Eden, commerçante dans une boutique de prêt-à-porter du centre Passy Plaza, dans le XVIe arrondissement de Paris.

Le Prime Day 2021 d’Amazon, qui a eu lieu cette année les 21 et 22 juin, n’a pas eu raison de son moral. Programmé à près d’une semaine du lancement des soldes cette année, l’événement où des millions d’offres sont proposées par le géant en ligne avait provoqué la colère des associations de commerçants. «Je pense vraiment qu’il y a encore beaucoup de personnes qui préfèrent acheter ici directement plutôt que sur des sites où ils ne connaissent pas leur taille», relativise Eden.

Les associations, elles, n’arrivent pas à passer outre ce qu’elles considèrent comme une concurrence déloyale de la part d’Amazon. L’opération Prime Day, mondiale, a habituellement lieu la troisième semaine de juillet. Pour Francis Pal