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Sous pression de Trump et des syndicats, Stellantis annonce investir 5 milliards de dollars aux Etats-Unis

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Quelques jours après une rencontre entre le président américain et celui de l’entreprise, la direction du constructeur a annoncé à ses salariés américains un plan d’investissement conséquent. Stellantis est l’une des entreprises qui pourrait le plus pâtir de la hausse des droits de douane.
Sur le site Stellantis de Dundee, dans le Michigan, le 18 août. (Bill Pugliano/Getty Images. AFP)
publié le 23 janvier 2025 à 13h16

Pour le président du puissant syndicat automobile américain UAW (United Auto Workers), Shawn Fain, «cette victoire témoigne de la force des travailleurs qui se serrent les coudes et demandent des comptes à une entreprise de plusieurs milliards de dollars». Mais, au vu du timing, difficile de ne pas y voir en premier lieu une multinationale qui plie face à Donald Trump. Dans un mail envoyé aux salariés de son entreprise mercredi 22 janvier au soir, et révélée par le Financial Times, le directeur des opérations américaines de Stellantis, Antonio Filosa, dit vouloir investir plus de 5 milliards de dollars (4,8 milliards d’euros) aux Etats-Unis. Une annonce qui intervient quelques jours après que le président du groupe, John Elkann, a rencontré Trump. Un président tout juste investi qui avait annoncé son intention d’augmenter les droits de douane notamment pour le Mexique et le Canada, deux pays où Stellantis (Peugeot, Citroën, Fiat, Chrysler, Jeep…) assemble environ 40 % de ses véhicules vendus aux Etats-Unis.

Selon le mail envoyé aux employés américains de l’entreprise, Elkann a déclaré à Trump que Stellantis renforcerait