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Stellantis : un an après le départ de Carlos Tavares, une trajectoire toujours dans le brouillard

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Après une année 2024 cauchemardesque qui a scellé le sort de son ancien patron, les ventes du groupe automobile se redressent aux Etats-Unis. Un signal positif alors que son successeur, Antonio Filosa, ferme temporairement des usines en Europe et planche sur un nouveau plan stratégique.

L'ancien patron de Stellantis, Carlos Tavares, à Paris le 15 octobre 2025. (Daniel Perron/Hans Lucas. AFP)
ParDamien Dole
Journaliste - Economie
Publié le 13/10/2025 à 7h00

«Stellantis est issu du verbe latin “stello” qui signifie “briller d’étoiles”», s’enthousiasmaient en 2020 les groupes Fiat et Peugeot, quelques mois avant leur fusion. «Les origines latines du nom rendent hommage à l’histoire riche des deux entreprises fondatrices, tandis que l’évocation de l’astronomie suggère le véritable esprit d’optimisme, l’énergie et la capacité de renouvellement inspirant cette fusion qui va changer l’industrie automobile.» Cinq ans après ce flamboyant communiqué, l’optimisme s’est dissipé.

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