Il a déjà touché plus de 100 millions d’euros durant ses quatre ans de règne à la tête de Stellantis, qui ont pris fin le 1er décembre dernier avec son départ par la petite porte : une «démission» imposée par les actionnaires mécontents des mauvais résultats du géant automobile né en 2021 de la fusion entre les groupes automobiles PSA Peugeot-Citroën et Fiat-Chrysler. Mais malgré la colère des investisseurs qui ont vu leurs actions plonger de 25 euros en mars 2024 à 8 euros et quelques mi-avril, l’ancien directeur général de Stellantis, Carlos Tavares, aura son parachute doré : 35 millions d’euros au total, dont 23,1 millions d’euros de «package» salarial et primes au titre de 2024, auxquels s’ajoutent une indemnité de départ de 2 millions et un bonus de 10 millions. Le richissime héritier de la famille Agnelli, John Elkann, qui assure la présidence exécutive de Stellantis, s’est contenté lui d’un salaire de 2,8 millions d’euros l’an dernier.
L’assemblée générale de Stellantis, qui était convoquée ce mardi 15 avril à 14 heures, a largement approuvé ce montant qui peut sembler extravagant da