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Télétravail obligatoire, absences, isolement... Les entreprises face au défi d’omicron

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Face aux mesures sanitaires, et notamment au télétravail rendu obligatoire au moins trois jours par semaine quand cela est possible, le patronat met en garde contre le risque de blocage de l’activité. Les grands groupes s’organisent afin d’assurer la continuité des services essentiels.
Dans les locaux déserts de Libération, pendant le premier confinement, en avril 2020. (Denis Allard/Libération)
publié le 27 décembre 2021 à 20h17

Eviter la paralysie est-il encore possible ? Apparemment, les craintes du Conseil scientifique ont été entendues au sommet de l’Etat. La semaine dernière, le Conseil a dit redouter une «désorganisation» de nombreux secteurs d’activité du fait de l’augmentation exponentielle du nombre d’arrêts du travail, corollaire du nombre de contaminations. Plus de 104 000 ont été recensées rien que samedi et d’ici mi-janvier, on pourrait atteindre les 200 000 cas quotidiens.

A ces chiffres il convient d’ajouter «un cortège de personnes contact», rappelle l’épidémiologiste et professeur de médecine à l’université de Genève, Antoine Flahault. «Si l’on estime qu’il y a environ une dizaine de contacts suspects d’être contaminés par personne positive, cela conduirait rapidement à des millions de personnes contacts que l’on ne peut pas envisager de clouer chez elles en quarantaine sans risquer de paralyser toute la vie du pays et notamment les secteurs les plus sensibles», s’inquiète-t-il auprès de Libération. Ces secteurs sensibles, le médecin membre du Conseil scientifique Olivier Guérin les a nommés : «La distribution alimenta