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Ce devrait être un cas d’école. Le dossier emblématique de ce «réarmement» industriel, technologique et numérique brandi et agité comme un grigri sur tous les tons de la «souveraineté» par un Emmanuel Macron en panne de narration politique. Mais jamais le chef de l’Etat ne s’est exprimé publiquement sur la situation catastrophique d’Atos, qui est aujourd’hui au moins aussi grave, si ce n’est plus que celle de Casino. Ce n’est pas son rôle direz-vous, le Président ne se mêle pas de la vie des entreprises. Il s’est pourtant déjà impliqué, très directement et avec force, dans le sauvetage d’EDF, renationalisé à 100 % en 2022 pour lui éviter une faillite inenvisageable. Au nom de la raison d’Etat du «nouveau nucléaire».
Contrairement à l’électricien où l’Etat était