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Libération
A l'arrêt

A la gare Montparnasse, jusqu’à six heures de retard à cause d’une nouvelle panne

Pour la troisième fois en l’espace de quelques mois, le trafic est fortement perturbé ce dimanche 24 septembre entre le Sud-Ouest et la gare parisienne. La faute cette fois-ci à un «câble d’alimentation électrique rompu» à l’entrée d’un tunnel en Essonne.
Des passagers en attente en gare de Montparnasse, le 11 août 2023. (Magali Cohen/Hans Lucas. AFP)
publié le 24 septembre 2023 à 17h29

A Montparnasse, le coup de la panne devient une habitude. La circulation des trains «sur la ligne grande vitesse Atlantique» est une nouvelle fois particulièrement perturbée ce dimanche 24 septembre. La cause : un «défaut d’alimentation électrique survenu à proximité de Massy», en Essonne, aux alentours de midi. Sur une page dédiée ouverte après la panne, la SNCF relie la situation au problème d’un «câble d’alimentation électrique rompu» à l’entrée d’un tunnel.

Entre Paris, Bordeaux, Hendaye et Toulouse, les trains ont été dans un premier temps contraints de rester à quai, avant de repartir progressivement en milieu d’après-midi, avec de gros retards. La SNCF évoque des délais allant jusqu’à une heure au départ de la gare Montparnasse, jusqu’à deux heures pour les trains arrivant dans la gare parisienne. Selon le site de la SNCF, certains trains affichent jusqu’à trois heures de retard dans le sens des départs. Dans le sens des arrivées, c’est encore pire, avec un retard parfois supérieur à cinq heures.

La palme revient au Ouigo parti ce dimanche matin à 8 h 41 de Bordeaux. Alors qu’il était censé arriver à Montparnasse à 11 h 30, il devait arriver en gare à 17 h 30. Un train aurait notamment été bloqué dans le tunnel de Villejust (Essonne), d’après un message sur Twitter (renommé X) du président du département, François Durovray, et selon plusieurs témoignages sur les réseaux sociaux. Les passagers ont été évacués après plusieurs heures d’attente par les pompiers de l’Essonne.

A Montparnasse, des milliers de passagers attendaient en milieu d’après-midi sur des quais bondés, ne sachant pas à quelle heure ils allaient pouvoir monter dans leur train.

Fin juillet, la gare avait déjà tourné au ralenti, la faute à des problèmes de signalisations et à des intempéries, déjà sur la ligne grande vitesse Atlantique. Début juin, une panne électrique avait aussi fortement perturbé la gare de Montparnasse et celle du Nord, la faute cette fois-ci à une rupture de caténaire. Toute la façade atlantique, encore, était touchée : une quarantaine de TGV avaient été perturbés au départ et à l’arrivée des gares, laissant les halls remplis à craquer de voyageurs rivés sur les tableaux d’affichages. Les retards avaient atteint six heures.