Jusqu’à il y a peu, le Reme, le réseau express métropolitain européen qui relie Strasbourg au reste du Bas-Rhin, était un train nommé désir. Ça a changé. «Je suis à seulement six minutes de train du centre-ville, ça facilite relativement la vie», reconnaît Marine. Tous les jours, la jeune femme grimpe dans le train avec son vélo depuis la gare de Mundolsheim, direction Strasbourg, à une dizaine de kilomètres de là. S’évitant au passage vingt minutes de voiture, et encore, quand le trafic est clément. «J’ai connu les couacs du début : des trains supprimés, pas d’annonces, ou alors au dernier moment, et je ne compte plus les fois où je me suis pointée à la gare et où le train n’était pas passé», ajoute la trentenaire.
Lancé en grande pompe en décembre 2022, le premier RER métropolitain a connu des balbutiements mois chaotiques avec des annula