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Décryptage

Accident mortel d’autocar en Eure-et-Loir : comment sont contrôlés les chauffeurs

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En parallèle de la mort d’une lycéenne et du test positif à la drogue du conducteur du car, le ministre des Transports a annoncé que «de plus en plus» de contrôles seront menés. «Libé» fait le point sur les règles déjà appliquées et les pistes possibles d’améliorations.
Sur le lieu de l'accident de bus près de Châteaudun, jeudi 30 janvier. (Thomas Samson/AFP)
publié le 31 janvier 2025 à 16h54

Le parquet de Chartres a dissipé tous les doutes dans un communiqué. Au lendemain de la mort d’une lycéenne de 15 ans dans un accident de car près de Châteaudun (Eure-et-Loir), le procureur a expliqué ce vendredi 31 janvier que «le résultat des analyses sanguines permet de déterminer que le chauffeur du bus avait consommé de la résine de cannabis avant l’accident». Et la quantité détectée dans son sang, «supérieur à 0,5 nanogramme», ne peut «correspondre avec une consommation dite passive».

Avant même cette confirmation, le ministre des Transports, Philippe Tabarot, avait déjà annoncé jeudi que «des contrôles de plus en plus importants» des chauffeurs allaient être menés, notamment «au niveau des stupéfiants». Sans toutefois préciser son propos. Libération fait le point sur les règlements déjà en place et les améliorations envisageables pour limiter le risque d’accidents.

Le dispositif actuel

Concrètement, aujourd’hui, aucun contrôle préalable concernant les produits stupéfiants n’est obligatoire. «C’est à l’entreprise de mettre en place ce contr