Disons le d’emblée : non, le remplacement des voitures thermiques par des véhicules électriques ne suffira pas à sauver la planète. Il faudra aller plus loin sur l’électrification décarbonée de l’énergie mondiale, être plus sobres, changer les déplacements en voiture qui peuvent l’être par du ferré, du vélo ou de la marche. Ceci étant fixé, le Giec, les ONG environnementales et les experts du climat s’accordent à dire que la disparition des moteurs thermiques est un prérequis indispensable. Reste alors cette question : pourquoi Bercy souhaite-t-il raboter les aides à l’achat des véhicules électriques ?
On attend dans ces ultimes jours de l’année l’arbitrage pour la nouvelle mouture du bonus écologique, sûrement la mesure la plus efficace déployée par la macronie pour inciter les Français à passer à l’électromobilité. La semaine dernière, Bercy a laissé filtrer une baisse pour les «50% les plus aisés» : l’aide passerait de 5 000 euros pour l’achat d’un véhicule neuf aujourd’hui à 4 000 euros au 1er janvier. Le montant pour les 50% restants des Français est, lui, inchangé, à 7 0