Si les ventes des voitures électriques battent record sur record, elles ne représentaient que 14,6% des ventes en France l’an passé. Mais elles pourraient connaître une année de bascule en 2024. Renault a apporté l’une des briques de l’équation lundi 26 février. Au Salon de l’automobile de Genève, le groupe a présenté sa nouvelle R5 électrique. Une annonce qui précède de quelques mois l’arrivée des premières Citroën ë-C3. Ces deux modèles symbolisent le virage en cours : leurs entrées de gamme visent la barre des 25 000 euros neuve, hors aides, et avant la baisse de leurs prix sur le marché de l’occasion d’ici quelques années.
Même si les tarifs n’ont pas encore été confirmés par le PDG de la marque au losange, Luca de Meo, la présentation de la Renault 5 électrique ce lundi a fait plus que rassurer les fans de la version thermique. La forme de la cadette rappelle celle de son aînée, véritable carton dans les chiffres et les cœurs des années 70-90. Nombre de détails esthétiques font vibrer la corde de la nostalgie, jusqu’au ciel de toit gaufré. «Avec son côté néo-rétro très réussi, c’est l’une des premières petites voitures électriques très attirantes, explique Jean-Christophe Gigniac, cofondateur du média spécialisé voitures électriques la Chaîne EV. Les autres modèles étaient surtout low-cost, avec des tableaux de bord pas terribles et des matériaux cheaps. Cette R5 comble un vide.»
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La Citroën ë-C3 devrait également être un carton commercial. Malgré un d