Elles se multiplient… Le long des trottoirs, dans les stations-service, branchées dans les garages des maisons individuelles mais aussi ceux de certaines copropriétés… Les bornes de recharge de voitures électriques sont «au cœur de la transition énergétique», expose Cécile Goubet, déléguée générale de l’Avere-France, l’Association nationale pour le développement de la mobilité électrique.
Leur déploiement, certes «en plein boom» – notamment dans les installations chez les particuliers, où près de 90% de la recharge s’effectue – doit encore s’accélérer pour coller à la dynamique des ventes de voitures vertes. Cet intérêt pour la voiture rechargeable, les acteurs du secteur l’ont saisi, et ce à tous les stades de la recharge. Il faut bien entendu penser à la fabrication de la borne, avec des acteurs tels que Carplug, Chargepoint ou Schneider Electric, mais aussi la fourniture de courant par Zeplug ou EVBox par exemple, sans oublier l’élaboration de forfaits et badges pour y avoir accès, par Izivia ou Chargemap notamment. De quoi jouer des coudes pour se tailler la part du lion.
Un objectif «trop ambitieux»
L’implantation d’un réseau d’infrastructures de recharge de véhicules électriques (IRVE) permettant de «faire le plein» sans difficulté est la clé de voûte pour permettre la démocratisation de la voiture électrique. Les pouvoirs publics ont donc décidé de proposer des aides financières allant jusqu’à 40% des investissements pour inciter les acteurs à s’y mettre. Avec un certain succès, comme