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Transition

Budget : les transports polluants vont passer à la caisse, les aides aux voitures électriques dans le flou

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Gouvernement Bayroudossier
Parmi les pistes étudiées par le gouvernement pour rétablir l’équilibre des comptes publics, plusieurs concernent les voitures ou l’aérien. Mais la cohérence écologique pose question.
Les transports individuels et collectifs, qui représentent 32% des émissions de CO2, seront particulièrement visés dans le projet de budget 2025. (Antoine Boureau/Hans Lucas. AFP)
publié le 3 octobre 2024 à 7h25

Dans sa déclaration de politique générale mardi, Michel Barnier a assuré qu’en plus de «la dette budgétaire», «il y [avait] une autre épée de Damoclès, tout aussi redoutable : celle de la dette écologique que nous laisserons en héritage à nos enfants». Résultat : les transports individuels et collectifs, qui représentent 32 % des émissions de CO2, seront particulièrement visés dans le projet de budget 2025 qui doit être présenté le 10 octobre. On fait le point sur les premières pistes du gouvernement.

Voitures thermiques : malus écologique en hausse et fiscalité moins avantageuse

Une chose est certaine : les voitures thermiques vont être sanctionnées. Tout d’abord avec le durcissement du malus écologique. Calculée en fonction des émissions de CO2 des véhicules, la pénalité payée à l’achat d’une voiture neuve jugée trop polluante devrait augmenter progressivement pour certains modèles quand d’autres pourraient désormais y être assujettis. Problème : des véhicules parmi les moins coûteux, comme la Dacia Sandero ou la Citroën C3, seraient ainsi concernés par des augmentations de quelques centaines d’euros. Le gouvernement insiste néanmoins sur le fait que les gros modèles – les plus émetteurs – resteront les plus touchés.

Bercy évoque également ce mercredi «tout ce qui est avantages en nature pour les véhicules thermiques», ce qui pour