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Libération
Coup de frein

Contrôle technique des deux-roues à compter du 1er janvier : nouvelle étape, nouvelle colère

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Les deux-roues immatriculés entre 2017 et 2019 devront avoir passé le contrôle à partir de ce mercredi 1er janvier 2025. La Fédération française des motards en colère appelle au boycott.
Le parc de deux-roues motorisés susceptible de passer au contrôle technique le 1er janvier 2025 aurait dû inclure près de 2,3 millions de véhicules, selon la FFMC. (Miguel Medina/AFP)
publié le 31 décembre 2024 à 15h06

Après avoir rechigné, c’est désormais le branle-bas de combat. Les garages enchaînent les rendez-vous depuis plusieurs jours alors que les deux-roues motorisés datant de 2017 à 2019 auront l’obligation d’avoir passé un contrôle technique à partir de ce mercredi 1er janvier 2025. La mesure est déjà en place depuis le mois d’avril dernier pour les véhicules, deux roues et trois roues, immatriculés avant 2017. L’application progressive de la mesure continuera en janvier 2026 pour les deux-roues immatriculés entre 2019 et 2022, et enfin en janvier 2027 pour les motos les plus récentes.

Débattu longtemps et toujours pas vraiment accepté par les concernés, le contrôle technique doit se faire tous les trois ans, et tous les cinq ans pour les deux-roues de collection d’après 1960, contre tous les deux ans pour les voitures. La mise en place de la mesure se fait donc trente-deux ans après celle concernant les voitures, instaurée en 1992. Depuis toujours, les associations de motards, et leurs deux puissantes fédérations des motocyclistes (FFM) et des «motards en colère» (FFMC), s’y opposent, à travers manifestations et actions coup-de-poing.

«Remettre en cause les exigences excessives du contrôle technique»

«En continuant le boycott, nous envoyons un message clair : si les centres de contrôle ne veulent pas voir leur investissement devenir obsolète, il faudra remettre en cause les e