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Transition

Décarbonation et pollution : malgré quelques progrès, le transport maritime encore en eaux troubles

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A l'heure de la transition écologiquedossier
Ce mardi à Lisbonne, l’UE organise un grand raout pour présenter les conclusions de son rapport environnemental sur le secteur qui, face à la croissance des échanges maritimes, peine à réduire ses émissions, alors que le développement des énergies plus propres reste encore limité.
Un porte-conteneurs à Lisbonne. Le secteur maritime a lâché 137,5 millions de tonnes de CO2 l’an dernier dans l’atmosphère, +8,5% par rapport à 2021. (Jakub Porzycki/NurPhoto.AFP)
publié le 4 février 2025 à 0h01

Bien moins souvent brocardé que l’aérien, le maritime n’en est pas pour autant meilleur élève. S’il est loin d’être aussi émetteur que le transport routier, il reste, en 2022, responsable de 14,2% des émissions des transports dans l’UE, 4% tous secteurs confondus – à égalité avec l’aérien. Présenté ce mardi 4 février à Lisbonne devant tout le gratin du maritime – représentants de la Commission et des Etats-nations, industriels, ONG – la deuxième édition du rapport environnemental du secteur (Emter) publiée par les agences européennes pour l’environnement et pour la sécurité maritime, qui dépendent de l’UE, décortique les émissions de gaz à effet de serre et la pollution engendrées par les bateaux, ou encore l’impact sur les nuisances sonores, les fonds marins ou la biodiversité.

Ce document très dense permet d’observer la trajectoire prise en matière de décarbon