Le transport aérien peut-il être écologiquement vertueux ? Emmanuel Macron veut y croire : «Nous devons être les champions de l’avion ultra-sobre», a-t-il lancé vendredi 16 juin à la veille de l’ouverture du salon aéronautique du Bourget annonçant une nouvelle salve d’investissements pour «préparer les ruptures technologiques du secteur de l’aviation». Il faut être béatement optimiste pour envisager que le flight shaming (la honte de voler) réduise le trafic aérien qui ne cesse d’augmenter depuis et devrait retrouver rapidement son niveau d’avant le Covid. Bon courage aux chercheurs, ingénieurs, hommes politiques... pour trouver les solutions qui permettront à l’aviation de réduire son empreinte carbone. Celles pour l’instant imaginées s’avèrent bien trop timides.