Lundi, «Marina» a vu la lumière au bout du tunnel. Baptisé ainsi en hommage à l’épidémiologiste française Marina Kvaskoff, qui exerce à l’institut Gustave-Roussy à Villejuif, le tunnelier est arrivé à Créteil, dans le Val-de-Marne, achevant ainsi de creuser les 37 kilomètres de la ligne 15 Sud du Grand Paris Express. Cette liaison formant un arc dans la banlieue sud de Paris sera la plus longue ligne de métro de France.
Traversant un bassin d’un million d’habitants et 455 000 emplois, elle va relier Pont-de-Sèvres, dans les Hauts-de-Seine, à Noisy-Champs, en Seine-et-Marne, en trente-sept minutes chrono, contre près du double aujourd’hui. Seize gares jalonneront le parcours, dont 13 seront en correspondance avec le RER ou le métro parisien : au hub de Villejuif, on pourra ainsi prendre la 14 direction Saint-Denis, au nord, en passant par la capitale, ou direction Orly, au sud. De Créteil, moyennant deux changements, à Noisy-Champs et au Bourget, on pourra rallier l’aéroport de Roissy en trente-neuf minutes au lieu d’une heure et une minute.
Analyse
Dernier des dix tunneliers à avoir foré les entrailles du sud parisien, Marina a touché au but près de quatre ans après le départ de «Steffie-Orbival», le premier tunnelier, en avril 2018. «Je salue les maîtres d’œuvre, les entreprises de travaux et les milliers de compagnons qui ont fait u