Ils étaient un peu plus d’une cinquantaine de cheminots à s’être rejoints, ce vendredi 10 janvier, gare de Lyon à Paris pour protester contre l’état des rames Ouigo, la filiale à bas coût de la SNCF. Dénonçant des cafards dans les trains, des punaises de lits ou encore des portes bloquées, trois syndicats (la CGT Cheminots, Unsa Ferroviaire et SUD Rail) appellent à une grève tout le week-end pour protester contre une situation qu’ils jugent de plus en plus dégradée. La circulation des TGV était cependant «quasi normale» ce vendredi, a annoncé SNCF Voyageurs.
Les cheminots mobilisés dénoncent notamment un manque d’hygiène et des défauts de maintenance sur ces trains causés par une «surexploitation» des rames, qui passent entre treize et quinze heures sur le réseau ferré chaque jour. Ils critiquent également le temps trop court accordé à la maintenance, au risque de mettre en danger la sécurité des salariés et des passagers selon eux. «Il y a un manque de temps et de moyens. On demande que les rames soient remises en éta