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Transport ferroviaire

Grève chez Ouigo : les discussions entre les cheminots et la direction se tendent sur la sécurité et l’hygiène

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Les cheminots grévistes travaillant pour la filiale low-cost de la SNCF étaient reçus par la direction ce vendredi. Interpellée par les syndicats sur une cadence trop accrue imposée à son parc Ouigo, la compagnie reconnaît des problèmes d’hygiène mais assure être intransigeante sur la sécurité.
La direction de Ouigo a reconnu des problèmes d'hygiène dans certaines de ses rames lors d'une réunion avec des grévistes. (Nicolas Guyonnet/Hans Lucas.AFP)
publié le 10 janvier 2025 à 19h40

Ils étaient un peu plus d’une cinquantaine de cheminots à s’être rejoints, ce vendredi 10 janvier, gare de Lyon à Paris pour protester contre l’état des rames Ouigo, la filiale à bas coût de la SNCF. Dénonçant des cafards dans les trains, des punaises de lits ou encore des portes bloquées, trois syndicats (la CGT Cheminots, Unsa Ferroviaire et SUD Rail) appellent à une grève tout le week-end pour protester contre une situation qu’ils jugent de plus en plus dégradée. La circulation des TGV était cependant «quasi normale» ce vendredi, a annoncé SNCF Voyageurs.

Les cheminots mobilisés dénoncent notamment un manque d’hygiène et des défauts de maintenance sur ces trains causés par une «surexploitation» des rames, qui passent entre treize et quinze heures sur le réseau ferré chaque jour. Ils critiquent également le temps trop court accordé à la maintenance, au risque de mettre en danger la sécurité des salariés et des passagers selon eux. «Il y a un manque de temps et de moyens. On demande que les rames soient remises en éta