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Mobilisation

Grève dans les aéroports : aucun vol à Montpellier, Nîmes et Perpignan mardi

L’appel à la grève a été lancé par le principal syndicat de contrôleurs aériens français, le SNCTA, sur fond de difficiles «négociations sur l’organisation du travail», selon l’organisation.
A l'aéroport de Montpellier, le 16 octobre 2024. (Diane Edorh/Collectif DR)
publié le 16 décembre 2024 à 13h42

Pas de décollage, pas d’atterrissage. Mardi, aucun avion ne circulera dans les aéroports de Montpellier, Nîmes et Perpignan, 60 % des vols seront aussi annulés à Lyon-Saint-Exupéry en raison d’un appel à la grève, a annoncé ce lundi 16 décembre la Direction générale de l’aviation civile (DGAC). Ce «préavis de grève local», «déposé par l’organisation syndicale majoritaire représentative des contrôleurs aériens», concerne les services de navigation aérienne de Lyon, Ajaccio et Montpellier, a précisé dans un communiqué l’administration, selon laquelle des retards sont également à attendre toute la journée à l’aéroport d’Ajaccio.

La DGAC veut ainsi «limiter les perturbations du trafic» et éviter des annulations forcées, une fois les passagers déjà dans les aéroports, en mettant en adéquation le nombre d’aiguilleurs du ciel disponibles et les flux d’avions à gérer. Elle a invité lundi «les passagers qui le peuvent à reporter leur voyage et à s’informer auprès de leur compagnie aérienne pour connaître l’état de leur vol».

Un management mis en cause

L’appel à la grève a été lancé par le principal syndicat de contrôleurs aériens français, le SNCTA, le 8 décembre, sur fond de difficiles «négociations sur l’organisation du travail», selon l’organisation. Dans un communiqué, la direction du SNCTA a dit «condamne (r) fermement l’arrêt brutal des négociations concernant l’organisation du travail des organismes d’Ajaccio, de Lyon et de Montpellier pour 2025».

«Oubliant respect et dialogue social», l’administration «choisit la rupture et prive de visibilité les contrôleurs aériens de ces centres de contrôle», a-t-elle affirmé, prévenant que «le management pratiqué depuis des mois et dénoncé à plusieurs reprises doit cesser immédiatement», et menaçant à défaut de «mobiliser plus largement la profession».