Au risque de décevoir, le «train du futur» de la SNCF ne ressemble pas à l’Hyperloop d’Elon Musk et ne montera pas à 1 200 km/h. En revanche, le «TGV M», dévoilé ce vendredi en présence d’Emmanuel Macron à l’occasion des quarante ans du train à grande vitesse français, aura une empreinte carbone réduite de 30 % par rapport à son prédécesseur, le TGV Duplex. Chaque détail de ce nouveau train, qui doit être mis en service à partir de 2024, a été pensé pour le rendre plus économe en énergies. Et en ces temps d’urgence climatique, c’est peut-être ce qui importe le plus…
Une des nouveautés de ce nouveau train est d’abord esthétique. Son nez tout en longueur n’est pas sans rappeler celui d’un palmipède. Mais cette particularité le rendra en réalité plus aérodynamique, lui permettant d’atteindre sa vitesse de pointe – 320 km/h, la même qu’un TGV Duplex – en consommant 20 % d’énergie en moins. Pas mal pour un moyen de transport qui est déjà le moins émetteur en CO2, avec 3,2 grammes par passager et par kilomètre, contre 85,5 pour la voiture et 144,6 pour l’avion, selon les chiffres de l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe).
🔵 Nous avons dévoilé aujourd'hui avec @AlstomFrance le "nez" du #TGVM, qui s’inscrit pleinement dans les engagements environnementaux du programme #PlanèteVoyages. En attendant les premières circulations prévues en 2024, 6 choses à savoir sur ce nouveau train 👇 pic.twitter.com/CMdjH6bfiE
— SNCF (@SNCF) May 26, 2021
Autre vertu verte de ce train nouvelle génération, ses pièces seront «recyclables à hauteur