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Sécurité

Les aéroports français visés par 100 alertes à la bombe depuis deux semaines, selon le ministre des Transports

Clément Beaune a fait le point ce mardi 31 octobre sur les alertes qui se sont multipliées dans les aéroports français, dans le contexte de la guerre Hamas-Israël et le passage au niveau d’alerte maximal du plan Vigipirate après l’assassinat terroriste de l’enseignant Dominique Bernard.
L'Aéroport Roissy-Charles de Gaulle, le 14 août 2023. (Artur Widak /NurPhoto. AFP)
publié le 31 octobre 2023 à 11h03

Les canulars se multiplient. Pas moins de 100 alertes à la bombe ont visé des aéroports français depuis le 18 octobre, a expliqué ce mardi 31 octobre le ministre délégué aux Transports, Clément Beaune, sur LCI. Il a toutefois ajouté que la fréquence et le nombre des alertes ont ralenti ces derniers jours.

Vantant une «position de grande fermeté», le ministre a déclaré pour exemple qu’un individu a été interpellé à la gare de Lyon à Paris, avec une procédure judiciaire en cours. «On déposera plainte à chaque fois, on ne laissera rien passer», a ensuite martelé Clément Beaune.

Ces alertes à la bombe sont souvent envoyées par mail, sur la plateforme moncommissariat.fr. Mais, a précisé Clément Beaune, ces signalements ne venaient pas tous de la même adresse mail. Le ministre note aussi quelques cas de tentatives de cyberattaques.

«Intervention systématique»

Outre les alertes à la bombe, «on a quasiment un doublement des signalements des bagages abandonnés dans les gares et les aéroports», a ajouté le ministre, «ce qui implique une intervention systématique», «aucune alerte n’étant prise à la légère». Et donc de nombreuses perturbations dans les trafics aériens et terrestres. Le château de Versailles a aussi été évacué à plusieurs reprises, tandis que nombre d’établissements scolaires ont subi les mêmes désagréments.

Dans le contexte de la guerre entre le Hamas et Israël, la France a relevé au maximum le niveau d’alerte du plan Vigipirate contre les attentats depuis l’assassinat le 13 octobre de l’enseignant Dominique Bernard dans son lycée à Arras (Pas-de-Calais) par un jeune fiché pour radicalisation islamiste.