Concessions autoroutières «mieux contrôlées» et «encadrées» ; 2,5 milliards de leurs recettes fléchées tous les ans vers les routes gratuites et le rail ; 1,5 milliard en plus par an à partir de 2028 pour les infrastructures ferroviaires ; projets de lois et batailles au budget 2026… Ce mercredi 9 juillet, le ministre des Transports, Philippe Tabarot, a esquissé les conclusions qu’il souhaite tirer du rapport sur le financement des mobilités d’ici 2040 qui vient de lui être rendu.
Ce rapport découle de la conférence de financement, baptisée Ambition France Transports qui a réuni élus, représentants du secteur, ONG et économistes depuis début mai. Parmi les quatre ateliers organisés dans ce cadre (routes, ferroviaire, transports du quotidien et fret), l’un des enjeux majeurs résidait dans l’avenir des concessions autoroutières, qui arrivent à échéance entre 2031 et 2036. Le principe des péages est maintenu et leur «produit financera, de manière supplémentaire, stable et pérenne d’autres modes de transports dans le cadre d’une solid