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Infrastructures

Le gouvernement compte utiliser la manne des autoroutes pour financer le ferroviaire et les routes gratuites

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Rendues ce mercredi 9 juillet, les conclusions de la conférence de financement des transports ont permis de dessiner de premières pistes, notamment sur le fléchage de 2,5 milliards d’euros issus des péages autoroutiers. Une loi devrait être déposée d’ici la fin de l’année.
Les gestionnaires des autoroutes ont dégagé un chiffre d’affaires de 39,3 milliards d’euros en 2023, pour un bénéfice de 4 milliards. (Vincent Nguyen/Riva-Press.Libération)
publié le 9 juillet 2025 à 9h28
(mis à jour le 9 juillet 2025 à 19h24)

Concessions autoroutières «mieux contrôlées» et «encadrées» ; 2,5 milliards de leurs recettes fléchées tous les ans vers les routes gratuites et le rail ; 1,5 milliard en plus par an à partir de 2028 pour les infrastructures ferroviaires ; projets de lois et batailles au budget 2026… Ce mercredi 9 juillet, le ministre des Transports, Philippe Tabarot, a esquissé les conclusions qu’il souhaite tirer du rapport sur le financement des mobilités d’ici 2040 qui vient de lui être rendu.

Ce rapport découle de la conférence de financement, baptisée Ambition France Transports qui a réuni élus, représentants du secteur, ONG et économistes depuis début mai. Parmi les quatre ateliers organisés dans ce cadre (routes, ferroviaire, transports du quotidien et fret), l’un des enjeux majeurs résidait dans l’avenir des concessions autoroutières, qui arrivent à échéance entre 2031 et 2036. Le principe des péages est maintenu et leur «produit financera, de manière supplémentaire, stable et pérenne d’autres modes de transports dans le cadre d’une solid