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Nouvelles mobilités : ciel mon taxi !

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Les taxis-drones, avec ou sans pilote, pourraient révolutionner le transport haut de gamme dans les villes. Paris devrait s’en doter pour les Jeux olympiques de 2024.
(Trevor Jolin/DR)
publié le 23 octobre 2021 à 18h08

Oublié Bruce Willis et son taxi volant du Cinquième élément. Place aux drones électriques qui sillonneront bientôt le ciel des métropoles mondiales. Ces véhicules à mi-chemin entre l’hélicoptère et le drone, appelés e-VTOL (pour electric vertical take-off and landing) sont destinés à désengorger les villes, principalement sur les trajets du centre vers les aéroports ou les quartiers d’affaires, et à faciliter les services de secours. Electriques, ils sont peu bruyants et non polluants.

Des drones Volocopter de la start-up allemande du même nom devraient ainsi transporter les athlètes durant les JO de Paris en 2024. D’autres sociétés comme l’américaine Joby Aviation, l’allemande Lilium, les anglaises Vertical Aerospace et Samad Aerospace, l’australienne AMSL ou la chinoise Ehang testent leurs prototypes de véhicules volants. La région Ile-de-France, le groupe ADP et la RATP ont inauguré en octobre 2020 sur l’aérodrome de Pontoise la filière Mobilité aérienne urbaine. L’Ile-de-France est la plus grande région aéronautique en termes d’emplois et la création d’une telle filière intéresse fortement les industriels comme Safran ou Airbus. Le constructeur européen a d’ailleurs dévoilé le 21 septembre dernier son CityAirbus, un e-VTOL de quatre places d’une autonomie de 80 km pour une vitesse de 120 km/h. Les niveaux sonores sont plutôt bas : 65 décibels en vol, l’équivalent du bruit d’une rue animée, et 70 db à l’atterrissage (son d’un téléviseur). Airbus compte le tester en