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Interview

Pannes sur les Vélib : «On est bien conscients du problème», reconnaît l’Agence des mobilités partagées

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Depuis le début du mois de juin, le service public de vélos en libre-service francilien est à l’agonie. Le président de l’Agemob, Sylvain Raifaud, reconnaît officiellement des difficultés et livre de premières explications.
Devant l'hôtel de ville de Paris, le 11 septembre 2023. (Amaury Cornu/Hans Lucas.AFP)
publié le 4 juillet 2025 à 6h40

Après avoir essayé successivement sans succès d’emprunter cinq vélos électriques à la station Alexandre-Dumas, la jeune femme lâche l’affaire et soupire : «Vélib, je crois que c’est fini.» Ce cri du cœur, fortuitement entendu mercredi soir, on l’a entendu dans plein de déclinaisons différentes ces dernières semaines. Car le service public, assuré depuis 2018 par l’entreprise Smovengo dans la métropole parisienne, est largement en carafe ces dernières semaines, avec des vélos souvent déchargés, cassés, ou tout simplement éteints. Selon les statistiques de l’Agence des mobilités partagées (Agemob), l’autorité chargée de surveiller la bonne exécution de ce marché public, à peine 20 % des Vélib électriques contrôlés sont ainsi jugés conformes.

A partir des données en open source du service, Libération avait aussi relevé la semaine dernière une chute brutale du nombre de vélos disponibles à la location. Jusque-là ni Smovengo ni l’Agence des mobilités partagées n’avaient communiqué à propos de cette défaillance qui concerne plus de 500 000 abonnés en Ile-de-France. Mais ce jeudi 3 juillet, le président de l’Agemob, l’élu écologiste Sylvain Raifaud, reconnaît officiellement les difficultés du moment et livre de premières explica