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Plan pour l’automobile de l’UE : normes CO2, filière batteries, aides à l’achat… La Commission préfère les recommandations au carnet de chèques

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En dressant les contours d’un «made in Europe» plus décarboné tout en assouplissant les normes sur les émissions, Bruxelles a présenté ce mercredi 5 mars son plan d’action pour le secteur automobile. Qui peine à convaincre, faute de fonds alloués ni de réglementations ambitieuses.
Dans l'usine BMW de Munich, le 24 septembre 2024. (Mathias Zwick/Inland pour Libération)
publié le 5 mars 2025 à 13h58

Industrie verte, normes, défense… La Commission européenne n’en finit pas de présenter ses feuilles de route, avec quelques incohérences, notamment sur la volonté de suivre ses objectifs climatiques. Ce mercredi 5 mars, c’est au tour des voitures. Attendu depuis plusieurs mois, le «plan d’action industriel pour le secteur européen de l’automobile» est présenté à Bruxelles par Apóstolos Tzitzikóstas, commissaire désigné aux Transports et au Tourisme durables. Un plan une nouvelle fois très dense qui «définit des mesures concrètes pour contribuer à garantir la compétitivité mondiale de l’industrie automobile européenne et à maintenir une base de production européenne solide». Et le texte de promettre : «Il s’agit d’un moment crucial pour l’industrie automobile européenne : une action décisive est nécessaire et l’UE s’est engagée à soutenir le secteur dans sa transition.» Usines de batteries, aides financières à l’achat, recharges, véhicules autonomes… Tout y passe ou presque, malgré quelques zones d’ombre sur l’application concrète de ce plan.

Mais avant de penser aux investissements et au développement des technologies du futur (proche), la Commission a cédé aux constructeurs