Depuis son départ de Matignon ou presque, en mai 2022, Jean Castex ne s’en était jamais caché : son rêve professionnel était de prendre la tête de la SNCF. Mais il avait dû se «contenter» de la très puissante RATP, à laquelle il avait été nommé en novembre de la même année. Ce vendredi 26 septembre, on apprend qu’il n’avait qu’à patienter : Emmanuel Macron a proposé son nom pour prendre la tête du géant ferroviaire. «La présidente de l’Assemblée nationale et le président du Sénat sont saisis de ce projet de nomination, afin que la commission intéressée de chacune des assemblées se prononce», annonce l’Elysée dans un communiqué. Il remplacerait alors Jean-Pierre Farandou, à ce poste depuis 2019 mais contraint de laisser sa place en raison de la limite d’âge fixée à 68 ans.
«C’était attendu et Jean Castex est tout à fait légitime pour diriger la SNCF. Il a une grande passion pour le ferroviaire, il va s’éclater», réagit un ancien ministre. «C’est un passionné de trains, sincèrement, ce n’est pas qu’une image : il est à bloc et incollable sur le ferroviaire, confirme un fin connaisseur de la maison. Jean Castex est quelqu’un qui ira assez loin dans les dossiers, il ne restera pas à la surface des choses. Et grâce à sa période à la RATP, il a déjà une opinion sur l’aréopage SNCF et quelques-uns de ses dirigeants.» «Aimer le train c’est bien, mais préférer le train public, c’est mieux», prévient malgré tout Thierry Nier, secrétaire général de la CGT Che