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Transports

RATP : le haut fonctionnaire Jean Bassères nommé président par intérim après le départ de Jean Castex pour la SNCF

L’ancien dirigeant de Pôle Emploi va provisoirement prendre la tête du réseau francilien, un poste laissé vacant par l’ancien Premier ministre.

Membre du conseil d’administration de la RATP depuis mars 2024, Jean Bassères, inspecteur des Finances, a aussi dirigé Pôle Emploi (désormais rebaptisé France Travail) de 2011 à 2023. (Dimitar Dilkoff/AFP)
Publié aujourd'hui à 9h31

Agé de 65 ans, le nouveau dirigeant du groupe de transports publics, Jean Bassères, prendra ses fonctions à compter du 3 novembre, selon un arrêté des ministères de l’Economie et des Transports publié vendredi au Journal officiel. Le futur président intérimaire de la RATP succède à Jean Castex, nommé PDG de la SNCF.

Membre du conseil d’administration de la RATP depuis mars 2024, Jean Bassères, inspecteur des Finances a aussi dirigé Pôle Emploi (désormais rebaptisé France Travail) de 2011 à 2023. Ancien élève de l’Ecole nationale d’administration et diplômé de Sciences-Po Paris, il a également assuré la direction de l’établissement comme administrateur provisoire, nommé par le gouvernement entre mars et septembre 2024, après la démission de l’ancien directeur Mathias Vicherat.

Sept candidatures se distingueraient

Ce haut fonctionnaire originaire de Perpignan (Pyrénées-Orientales) et père de trois enfants, a fait ses armes dans des cabinets ministériels socialistes. A la gestion des affaires courantes de la RATP pour une durée indéterminée, Jean Bassères hérite d’un bilan financier plutôt positif de son prédécesseur. Jean Castex a subi la sortie de Covid qui avait vu le nombre d’usagers franciliens ne toujours pas revenir au niveau de 2019. S’ils restent précaires, les résultats économiques du gestionnaire public de transports sont remontés dans le vert en 2024 (204 millions d’euros), après une année en négatif (-109 millions), le résultat net part du groupe reste bien en deçà de son niveau de 2019 (310 millions).

La nomination définitive du PDG du réseau francilien revient à Emmanuel Macron. Selon les informations du journal le Figaro, sept candidats se distingueraient pour le poste. «L’Etat est en train de réfléchir à la méthodologie sachant que plusieurs candidatures se sont d’ores et déjà manifestées», explique-t-on dans l’entourage du ministre des Transports, Philippe Tabarot, comme le rapporte le quotidien.