Pas d’exception pour le train. Comme toutes les entreprises de transport de voyageurs, la SNCF a pris cher avec la crise sanitaire et son lot de confinements et de couvre-feux. L’an dernier, la compagnie ferroviaire a moins souffert qu’Air France dont la plupart des avions étaient cloués au sol, mais elle a tout de même perdu 3 milliards d’euros, pour un chiffre d’affaires de 30 milliards d’euros, qui a chuté de plus de 5 milliards d’une année sur l’autre. «Ce qui signifie une activité en baisse de 14 %» a martelé son PDG, Jean-Pierre Farandou.
Tribune
Dans le détail, toutes les activités de la société n’ont pas été affectées de la même manière par les restrictions de déplacements. Le TGV et ses cousins germains Thalys (vers la Belgique et les Pays-Bas) et Eurostar (Angleterre) ont perdu plus de 50 % de leur chiffre d’affaires. En revanche, les transports d’Ile-de-France et les transports régionaux (TER) n’abandonnent respectivement que 4% et 2% de leur activité. Et pour cause, les clients de ces trains les utilisent pour aller travailler quotidiennement. Le TGV, lui, accueille une majorité de passagers qui voyagent pour leurs loisirs et choisissent plus facilement de reporter leurs réservations.
Plan d’économies de 2,5 milliards d’euros
Dans ces résultats en berne, le transport de marchandises tire son épingle du jeu et aff