Faire de la France «une vitrine de l’innovation», «rappeler au monde que nous sommes une nation d’inventeurs», un «modèle de progrès et de modernité». Alors qu’il inaugure une zone de tests pour les mobilités aériennes à Pontoise (Val-d’Oise) en novembre 2021, le ministre des Transports Jean-Baptiste Djebbari affiche de grandes ambitions. Son objectif : faire circuler des taxis volants au-dessus de la capitale lors des Jeux olympiques de 2024. Trois ans plus tard, le bilan est bien terne. Non seulement il n’y a eu aucun taxi volant lors des JO, mais l’entreprise allemande qui devait les faire voler, Volocopter, a déposé le bilan le 30 décembre. Elle cherche actuellement un repreneur.
Cette annonce vient clôturer une année difficile en Europe pour le secteur des taxis volants, dont le nom technique est eVTOL (pour «electric and vertical take-off and landing», soit atterrissage et décollage électrique vertical en français). Fin 2024, la start-up allemande Lilium, qui construit elle aussi ces appareils volants, frôlait la faillite. L’entreprise a finalement été racheté