Il y a eu le moment X. En janvier, après l’investiture de Donald Trump, le geste ultra-polémique d’Elon Musk lors de la cérémonie d’investiture – entre autres provocations multiples datant de plusieurs mois – accélérait le rejet du célèbre réseau social, anciennement Twitter. Nous assistons maintenant au moment Tesla. L’entreprise de voitures électriques du milliardaire est celle qui a subi – outre de lourdes pertes en Bourse – le plus fort déclin de ses ventes début 2025 par rapport à la même période de 2024. S’associent à cette chute un mouvement plus vaste, s’exprimant via des appels aux boycotts, des autocollants «J’ai acheté cette Tesla avant de savoir qu’Elon Musk était fou» ou encore des manifestations du mouvement «Tesla Takedown», qui a annoncé sa plus grande journée d’action samedi 29 mars, avec 500 manifestations devant les concessionnaires de la marque à travers le monde. Un rejet qui va jusqu’à des comportements plus violents, vandalismes de bornes et incendies de voitures : le véhicule qui a longtemps symbolisé l’avant-gardisme en matière de technologie sert donc
L'édito de Hamdam Mostafavi
Tesla, McDo, Coca… Le boycott a la cote
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Une Tesla vandalisée lors d'une manifestation à Lyon à l'occasion de la Journée internationale pour l'élimination de la discrimination raciale. le 22 mars. (Konrad K/SIPA)
par Hamdam Mostafavi
publié le 25 mars 2025 à 20h50
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