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Transport : entre la France et ses voisins, l’Europe pousse au rail

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Alors que 80 % des récents investissements européens en matière d’infrastructures de transport sont destinés au ferroviaire, «Libé» fait l’état des lieux des liaisons existantes ou attendues entre la France et ses principaux pays frontaliers. Et sur l’avancement du Réseau transeuropéen de transport.
Au départ du tout premier train à grande vitesse direct entre Paris et Berlin (conjointement exploité par la SNCF et la DB), le 16 décembre 2024, gare de l'Est, à Paris. ( Eric Broncard/Hans Lucas. AFP)
publié le 4 janvier 2025 à 15h00

Porté par une volonté de décarboner les transports – deuxième secteur émetteur de gaz à effet de serre en Europe – et de voyager différemment, le train est enfin repris au sérieux par les pouvoirs publics. Si l’Italie, l’Espagne ou encore l’Allemagne ont annoncé des centaines de milliards d’euros d’investissements en 2024, ce sont tous les pays européens qui avancent. Il faut dire que la Commission européenne, parfois trop timorée sur sa politique industrielle ou les sujets de concurrence, se veut très énergique sur le sujet.

Son vaisseau amiral est le Réseau transeuropéen de transport (RTE-T). Pensé pour mailler le Vieux Continent d’axes de circulation ferroviaires, routiers et navigables, il existe depuis 1992 et le traité de Maastricht. «Tout était alors focalisé sur la manière dont on pouvait unifier l’Europe, expliquait à Libération Herald Ruijters, directeur général adjoint à la direction générale de la mobilité et des transports, lors d’une interview en mai à la Commission. Cette philosophie est encore plus vivante, urgente et nécessa