Fini l’usage systématique de la voiture individuelle pour les déplacements quotidiens ? C’est en tout cas la promesse du «service express régional métropolitain», le «Serm», qui vise à renforcer la desserte décarbonée des zones périurbaines et de la ville centre. Un soir de novembre 2022, répondant à une série de questions sur YouTube, Emmanuel Macron avait ainsi fixé cette «grande ambition nationale» : avoir «dans dix grandes agglomérations, dans dix métropoles françaises […] un réseau de RER, un réseau de trains urbains». Une loi, promulguée fin 2023, en a fixé le cadre : une offre de transports collectifs publics portée par un ensemble de collectivités locales, avec des trains, tramways ou cars express, plus fréquents sur une amplitude horaire étendue. Le tout interconnecté, doté d’un système tarifaire simplifié et associé à d’autres solutions de mobilité (vélo, covoiturage, etc.). En attendant «une conférence nationale des financements des Serm» prévue initialement avant le 30 juin – mais qui pourrait être reportée à septembre – le gouvernement a promis 800 millions d’euros pour les premiers projet
Info Libé
Transports en commun : à son tour, Montpellier veut son «RER»
Article réservé aux abonnés
Tout compris, les investissements destiné au «service express régional métropolitain» de Montpellier s’élèveraient au minimum à 350 millions d’euros pour le réseau ferroviaire et 170 millions d’euros pour les bus et cars. (Nicolas Guyonnet/Hans Lucas.AFP)
publié le 23 mai 2024 à 9h53
Dans la même rubrique