Les besoins – et le désir – de transports en commun sont, eux aussi, confrontés au mur budgétaire, de l’Etat comme des régions aux finances contraintes. Deux mois après les conclusions de la conférence de financement, qui a notamment vu la volonté pour l’Etat de financer le ferroviaire et les routes gratuites par les péages des autoroutes, la Cour des comptes a rendu ce lundi 15 septembre un rapport sur «la contribution des usagers au financement des transports collectifs urbains». Et pour l’institution, «plusieurs facteurs contribuent à éroder la part de ces recettes», tous liés à des modérations tarifaires allant jusqu’à la gratuité, totale ou partielle. «Or si la gratuité peut, dans le cas de petits réseaux, constituer une solution parmi d’autres aux problèmes de fréquentation, estime la Cour, […] elle entraîne, pour les réseaux importants et étendus, des effets négatifs sur le plan financier, tout en ne s’accompagnant que d’un report modal des automobilistes très limité.»
L’institution rappelle tout d’abord que la gratuité totale a été mise en pla