Face aux pénuries de carburant, les travailleurs cherchent des parades pour aller au boulot. L’une d’entre elles, évidente, dans les métropoles surtout, est de se rabattre sur les transports en commun. Sauf que ces derniers ne roulent pas tous à l’électrique ou au gaz.
«Etat des stocks critique»
Les situations diffèrent selon les territoires. Si 16 % des Français utilisent les transports collectifs pour se rendre au travail selon l’Insee, ils sont 50 % en Ile-de-France et dans les communes proches de la région parisienne contre 8 % dans le reste de la France. Certains acteurs franciliens ont d’ores et déjà lancé un appel à l’aide : «L’état des stocks de carburant au sein des entreprises [de bus franciliens] devient critique, avec des risques d’arrêt imminent des réseaux de bus de grande couronne», alertait dès lundi Youenn Dupuis, le directeur général adjoint de la société Keolis sur Twitter.
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Ile-de-France Mobilités, syndicat qui organise les transports en région parisienne, se veut plus rassurant auprès de Libération : «Même si nous sommes en flux tendu et que nous n’avons pas énormément de marge, pour l’instant cela tient. Nous avons en règle générale un à deux jours de carburant en réserve, et c’est toujours le cas aujourd’hui. E