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Aérien

Vols vers Beyrouth : Air France et Transavia annoncent une reprise jeudi

Guerre au Proche-Orientdossier
La compagnie aérienne et sa filiale prévoient de reprendre la liaison Paris-Beyrouth à compter du 15 août. Elle était suspendue depuis le 29 juillet, sur fond de tensions géopolitiques entre Israël et le Hezbollah.
Les craintes d’un embrasement militaire entre Israël et le Hezbollah, après une frappe meurtrière imputée par Israël au mouvement chiite sur le plateau du Golan, avaient conduit Air France à interrompre cette liaison. (Eric Piermont et Stéphane de Sakutin/AFP)
publié le 14 août 2024 à 11h30

Après quinze jours de suspension, les avions d’Air France et Transavia devraient à nouveau décoller de Paris vers la capitale libanaise à partir de jeudi 15 août. «À ce stade, et sous réserve de l’évolution de la situation sécuritaire à destination, la compagnie prévoit de reprendre ses liaisons entre Paris-Charles de Gaulle et Beyrouth suspendues depuis le 29 juillet 2024» à compter du 15 août, annonce Air France dans un communiqué publié ce mercredi. «La décision s’applique également à Transavia France.»

Les craintes d’un embrasement militaire entre Israël et le Hezbollah, après une frappe meurtrière imputée par Israël au mouvement chiite sur le plateau du Golan, avaient conduit Air France à interrompre cette liaison, à l’instar de plusieurs autres compagnies aériennes. «La poursuite des opérations restera soumise à une évaluation quotidienne de la situation sur place», souligne-t-elle, en rappelant que la sécurité de ses clients et de ses équipages est «sa priorité absolue».

Air France assure aussi maintenir ses mesures commerciales pour permettre à ses clients de reporter ou d’annuler leur voyage sans frais, s’ils ont une réservation pour des vols prévus avant le 25 août.

En revanche, malgré le conflit qui perdure depuis des mois entre Israël et le Hamas, avec des craintes régulières d’escalades, la compagnie française continue d’opérer entre l’Hexagone et Tel-Aviv. D’autres groupes internationaux jouent de leur côté la carte de la prudence, comme l’Italien ITA qui a suspendu ses rotations vers Tel-Aviv au moins jusqu’au 15 août.