L’année 2025 est celle de l’incertitude pour le secteur économique. Les droits de douane invoqués par Donald Trump ont mis du temps à accoucher et, encore à ce jour, de nombreux pays ne connaissent toujours pas le taux qui leur sera appliqué. Pour l’Union européenne, il devait être de 30 % au 1er août il y a encore une semaine, il sera, sauf énième volte-face, de 15 % au 7 août. Surtout, ces nombreux va-et-vient se télescopent avec d’autres facteurs économiques, dont les dynamiques ont pu être antérieures.
Selon les dernières projections du FMI, publiées le 29 juillet, la croissance mondiale devrait être de 3 % en 2025 contre 3,3 % en 2024. L’«indice mondial d’incertitude», développé par trois chercheurs du FMI et de Stanford, est au plus haut depuis la première donnée disponible, en 1990, plus fort que lors des premiers mois de la pandémie de Covid-19.
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Les grandes entreprises subissent ces secousses depuis le début de l’année – ce qui aura un impact sur les salariés, en termes de suppressions de postes ou de rémunérations, qui sera, lui, mesur