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Sous tension

Une électricité décarbonée, abondante et pas trop chère : le futur idéal de RTE pour 2035

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Le gestionnaire du réseau électrique français a livré ses scénarios pour doter le pays d’une production zéro carbone. Au programme, maintien de l’option nucléaire, fort développement des renouvelables, et un peu de sobriété.
Parc éolien dans les Pyrénées-Orientales, en septembre 2023. (Idriss Bigou-Gilles/Hans Lucas.AFP)
publié le 20 septembre 2023 à 18h14
(mis à jour le 20 septembre 2023 à 18h15)

Quand les Français épluchent avec anxiété leur facture d’électricité, qui devrait encore augmenter d’au moins 10 % en 2024, après déjà 25 % de hausse cette année, et quand le gouvernement rame pour déminer ce nouveau front inflationniste, les sages prospectivistes de Réseau transport électricité (RTE) nous invitent à regarder plus loin, vers 2035. RTE présentait mercredi matin une actualisation de son étude Futurs énergétiques 2050 centrée sur la période 2023-2035, qu’il voit comme «une première étape vers la neutralité carbone».

Sans surprise, le gestionnaire du réseau électrique français fixe au pays le cap d’une «bascule» de notre système énergétique vers une décarbonation quasi totale, qui doit passer par «une sortie des fossiles» et une «électrification massive» de notre consommation avec des moyens de production non émetteurs de CO2 : le nucléaire, bien sûr, dont Emmanuel Macron a fait sa pri