A offre inespérée, on n’offre pas mine dépitée. MG Valdunes, le dernier constructeur de roues ferroviaires français, devrait échapper à sa mort annoncée, au prix d’une casse sociale importante. Ce mercredi 28 février matin, le tribunal de commerce de Lille Métropole examine le sérieux du projet de reprise porté par Europlasma, expert en dépollution, dont le siège est en Gironde, qui souhaite se diversifier. Avantage : il reprend les deux sites de Valdunes – la forge de Leffrinckoucke dans le Dunkerquois et les ateliers d’usinage et de finition à Trith-Saint-Léger, près de Valenciennes. Inconvénient : il doit rassurer sur sa solidité financière. Europlasma a tardé à concrétiser des investissements promis aux forges de Tarbes, autre entreprise au bord de la faillite qu’il a repris en 2021. A Bercy, on l’affirme, «c’est important de séparer les deux dossiers. On n’a pas de raisons de croire qu’ils ne vont pas tenir leur engagement, au contraire».
Les investissements nécessaires pour remettre Valdunes sur le chemin de la rentabilité ont été estimés à 35 millions d’euros (30 millions pour les investissements et 5 millions pour le fonds de roulement). 15 millions seront apportés par Europlasma, 15 millions par l’Etat, sous forme d’avances remboursables. Les collectivit