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Analyse

Véhicules électriques professionnels : les nouveaux circuits

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Objectifs de transition ambitieux, offre élargie et… taxes pour les mauvais élèves, le parc automobile d’entreprise entame sa mue vers le tout électrique.
A partir du 1er  mars, toutes les entreprises qui ont une flotte supérieure à 100 véhicules et ont moins de 15 % d’électrique devront s’acquitter d’une amende de 2 000 euros par véhicule manquant. (David Richard/Libération)
publié le 2 juillet 2025 à 17h44

Contrairement au reste de l’Europe, où la part d’électrique dans les voitures neuves progresse, cette dernière stagne sur les cinq premiers mois de l’année en France comparés à la même période l’an dernier. Il faut donc relancer la machine. Or, 52,6 % des voitures neuves immatriculées en 2024 l’ont été par des entreprises. Le verdissement du parc automobile hexagonal passera donc par celui des flottes professionnelles, notamment pour ensuite alimenter le marché de l’occasion.

Après une période de léthargie ces dernières années, peu aidée par la fin du bonus écologique pour les entreprises en 2024, une bascule semble enclenchée. Selon les données d’AAA Data, les ventes de véhicules électriques neufs ont augmenté de 49% en un an du côté des entreprises. Résultat : plus de 20 % des voitures individuelles neuves rejoignant ces flottes sont électriques depuis mars – un record. Et la dynamique pourrait se poursuivre, si les directions agissent.

Selon une note du Conseil d’analyse économique, publiée mardi 1er juillet, environ 50 % des personnes inter