C’est le genre de décision de nature à plomber les vacances, même pour un milliardaire qui pointe au 15e rang des fortunes françaises établi par l’hebdomadaire économique Challenges avec un patrimoine de 9,7 milliards d’euros. Ce vendredi 18 juillet, l’Autorité des marchés financiers (AMF) a ordonné au groupe Bolloré ainsi qu’à son propriétaire Vincent Bolloré et sa famille, de procéder à «une offre de retrait» de Vivendi, le conglomérat qui possède des participations dans Canal +, Universal Music ou encore le producteur de jeux Gameloft.
A première vue, l’affaire peut sembler complexe et réservée aux seuls initiés des marchés financiers. En réalité, cette histoire est celle d’un passage en force qui n’a pas réussi. Flash-back pour ceux qui ont manqué les épisodes précédents.
Saucissonnage
Vincent Bolloré et son groupe contrôlent 29,9 % du groupe Vivendi. Histoire de mieux valoriser cet ensemble un peu hétéroclite, Vincent Bolloré et ses deux fils, qu’il a placés à la tête de Vivendi ou de l’une de ses filiales, décident