Menu
Libération
Scission

Vincent Bolloré va devoir bourse délier pour contrôler Vivendi

Réservé aux abonnés

L’autorité des marchés financiers, dans une décision rendue vendredi 18 juillet, lui impose d’indemniser les actionnaires minoritaires après sa prise de pouvoir au sein du groupe de médias, de musique et d’édition.

FRANCE, Paris, 2024-03-13. Photography by Xose Bouzas / Hans Lucas. Hearing of the commission of inquiry into the allocation, content and control of authorizations for national digital terrestrial television services at the French National Assembly. Portrait of Vincent Bollore, advisor to the Chairman of Vivendi s Management Board, former Chairman of Vivendi s Supervisory Board and Chairman of the Supervisory Board of the Canal plus Group, at the start of the hearing. FRANCE, Paris, 2024-03-13. Photographie par Xose Bouzas / Hans Lucas. Audition de la commission d enquete sur l attribution, le contenu et le controle des autorisations de services de television a caractere national sur la television numerique terrestre a l Assemblee Nationale. Portrait de Vincent Bollore, conseiller du president du directoire de Vivendi, ancien president du conseil de surveillance de Vivendi et du conseil de surveillance du groupe Canal+, au debut de l audition. (Photo by Xose Bouzas / Hans Lucas via AFP) (Xose Bouzas/Hans Lucas. AFP)
Publié le 18/07/2025 à 19h02

C’est le genre de décision de nature à plomber les vacances, même pour un milliardaire qui pointe au 15e rang des fortunes françaises établi par l’hebdomadaire économique Challenges avec un patrimoine de 9,7 milliards d’euros. Ce vendredi 18 juillet, l’Autorité des marchés financiers (AMF) a ordonné au groupe Bolloré ainsi qu’à son propriétaire Vincent Bolloré et sa famille, de procéder à «une offre de retrait» de Vivendi, le conglomérat qui possède des participations dans Canal +, Universal Music ou encore le producteur de jeux Gameloft.

A première vue, l’affaire peut sembler complexe et réservée aux seuls initiés des marchés financiers. En réalité, cette histoire est celle d’un passage en force qui n’a pas réussi. Flash-back pour ceux qui ont manqué les épisodes précédents.

Saucissonnage

Vincent Bolloré et son groupe contrôlent 29,9 % du groupe Vivendi. Histoire de mieux valoriser cet ensemble un peu hétéroclite, Vincent Bolloré et ses deux fils, qu’il a placés à la tête de Vivendi ou de l’une de ses filiales, décident