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Libération
Le billet de Jean-Christophe Féraud

Y a-t-il encore un pilote au volant de l’automobile française ?

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Le départ de Luca de Meo de chez Renault après celui de Carlos Tavares, débarqué par Stellantis, marque la fin d’une epoque pour l’industrie automobile française. Les deux groupes sont engagés dans une course à la taille existentielle pour survivre à la révolution électrique.
Luca de Meo (au centre) lors de la visite d'Emmanuel Macron au Salon de l'automobile, le 14 octobre 2024 à Paris. (Albert Facelly/Libération)
publié le 16 juin 2025 à 16h35

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Le premier a été brutalement éjecté par ses actionnaires pour cause de contre-performance financière, le second quitte son poste de son propre chef alors que son bilan était plutôt flatteur. Après le départ de Carlos Tavares de chez Stellantis fin 2024, celui de Luca de Meo, dont on a appris dimanche 15 juin qu’il lâchait les commandes de Renault pour prendre la direction du groupe de luxe Kering (Pinault), n’est pas de très bon augure. Ni pour le losange, dont