Dans l'univers des multiples clones de Doom, Descent présente une
particularité qui le rend unique: la possibilité d'évoluer librement dans un espace à 360°. Basta les couloirs linéaires, Descent introduit une nouvelle dimension dans l'espace des jeux et vous fait littéralement perdre les notions de haut et de bas. Ainsi, des portes sont situées sur les plafonds ou les planchers et seuls quelques éléments comme des lampes ou des panneaux permettent de savoir dans quel sens vous évoluez. Assez hallucinant.
L'intelligence du moteur du jeu est étonnante. Les créatures ennemies apprennent vos stratégies, utilisent la technique du «hit and hide» (frapper et se cacher), se transformant et ajustant leurs actions aux vôtres...
Le scénario? Le jeu se contente d'exploiter le filon de l'imaginaire doomesque. Vous êtes en 2169 et votre employeur vous envoie en mission sur Pluton, base minière de la Terre, pour la débarrasser des envahisseurs. Votre objectif premier est de détruire les mines et de secourir d'éventuels survivants. Grâce à un engin spatial performant, vous devez naviguer dans les dédales des tunnels et lutter contre de nombreux adversaires. A la fin de chacune des trente missions vous devez sortir rapidement de chaque mine avant que celle-ci ne s'autodétruise. La stratégie de Descent consiste donc à localiser la sortie de la mine, détruire vos adversaires et enfin anéantir le réacteur.
Côté réalisation, les textures assez variées sont superbes. Et l'animation, fluide à souhai