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Libération

Séquence Jeux. Le «Myth» dure.

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publié le 26 février 1999 à 23h54

La chose est entendue. Les parties en réseau décuplent la force

attractive des jeux vidéo. Myth 2, le fléau des âmes, ne déroge pas à la règle. Sur le Net, Myth 2 prend tout son sens tactique. Sans compter ce classement mondial des joueurs qui a le méchant défaut de faire jouer sans cesse et sans cesse. Jusqu'à l'extinction des paupières. Ou, si l'on préfère, qui agit tel le bien nommé «fléau des âmes».

En un mot, Myth 2 évolue dans un univers fantastico-médieval, fait de nains artilleurs, d'archers, de ghols, de mauls et autres chevaliers du Styx. Son principe? Remporter des missions, avec ou sans alliances (qui peuvent être temporaires). Mais, attention: les différentes missions, sur différentes cartes, requièrent chacune des modes d'action différents. Tantôt, il faut s'équiper offensif. Tantôt la jouer plutôt attentiste. Et, toujours, surveiller les formations des personnages: en tirailleurs, en carré, en arc de cercle, etc. Et jouer aussi, beaucoup, du clavier pour les ordres («tenir», «retraite», «halte», «attaquer», etc.). A tel point qu'un joueur débutant, mais astucieux, a ses chances pour en battre un autre, plus chevronné, mais moins attentif. Et pourtant, Myth 2, pas avare de prouesses, réussit à allier simplicité de jeu et précision. Comme le fit Diablo, en son temps. Quant au reste, c'est le quasi-sans-faute. La traduction française et les voix sont de bonne facture. Sans oublier ce qui faisait la grande qualité du premier Myth: les décors. Avec une carte grap