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Libération

Time is money. Conçu par une entreprise de la Silicon Valley, l'agenda en ligne parie sur la pub et le commerce pour réussir. When.com, le site collant.

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publié le 5 mars 1999 à 0h01

Comme toutes les entreprises de la Silicon Valley, When.com pense

que «le temps, c'est de l'argent». Mais cette jeune entreprise de Redwood City a une conception toute personnelle du dicton. En proposant gratuitement un service d'agenda électronique sur le Web, elle mise sur le fait qu'en planifiant leur temps, les internautes planifieront aussi leurs achats. Et lui permettront au passage de récolter des commissions sur chaque commande passée.

C'est ainsi que le site de When.com se divise en deux parties. La première, c'est l'agenda classique: des cases horaires à remplir sur des pages qui singent le papier. La seconde, c'est l'«annuaire d'événements». On s'y informe sur les rencontres sportives ou les concerts dans sa ville, les sorties de livres, de films ou de logiciels" Non seulement, on est invité à les transférer dans son agenda, mais à passer commande. De même, alors qu'on planifiera ses week-ends ou ses vacances, le site se proposera d'en prendre en charge l'organisation, jouant le rôle d'une agence de voyages. When.com a déjà passé des accords avec une dizaine de sites marchands.

Lancé le 12 janvier, le service enregistrait 100 000 inscriptions dès le premier mois. Le président de When.com, Ted Barnett, pense que l'audience se développera rapidement grâce à ce qu'il appelle le «marketing viral». Les utilisateurs ont intérêt à ce que leurs proches adoptent le même système d'agenda, pour partager des données avec eux. Par ses propres vertus, le produit les transforme a