Dire que ça remue dans le landerneau de l'internitude serait un

euphémisme. Depuis une dizaine de jours, des abonnés à Cybercâble (1), l'un des services de connexion à l'Internet via le câble proposé par une filiale de la Lyonnaise des eaux, ne cessent de ressasser la même interrogation: «Mais pourquoi cela fonctionne-t-il aussi mal?» Il suffit de lancer un message sur un forum de discussions (2) pour recevoir quelques réponses d'utilisateurs insatisfaits, venant de toutes les villes qui aujourd'hui proposent ce nouveau service (3). «Dans l'absolu, c'est parfait, explique un abonné bisontin, une connexion perpétuelle, pas de factures téléphoniques (l'accès au réseau est illimité en échange d'un abonnement qui varie de 169 à 239 francs par mois), mais le hic, c'est qu'en fait ça ne fonctionne pas comme cela devrait.» Problèmes de mails perdus, mauvaise gestion des newsgroups, débit fluctuant malgré les promesses de grande rapidité: «Le soir, il est au mieux équivalent à celui d'un modem" quand ça marche!» Tout cela mérite donc explication. Du côté de France Télécom, d'abord: le propriétaire de certains des réseaux câblés loués à la Lyonnaise estime avoir rempli sa part de boulot en proposant ses solutions techniques. Et avance trois possibilités pour expliquer les dysfonctionnements actuels. Une mauvaise communication entre modems, un découpage des quartiers urbains qui ne permet pas de faire face aux nombre d'abonnés grandissant; enfin, une connexion sous-dimensionnée avec