Musées, magasins ou hauts lieux du music-hall" Les endroits les plus
insolites accueillent les dernières soirées à la mode. Les fêtes multimédias, qui remplacent avantageusement la si ringarde conférence de presse, sont-elles pour autant «branchées», voire «hype»? Y a-t-il émergence d'un nouveau type de nuits parisiennes? Après des mois d'enquête, force est de constater que la nuit cyber est courte. Aucune after signalée, peu d'alcooliques repérés. Typologie.
Branchés branchés Chez Colette, le magasin qui vend des trucs totalement indispensables-et-inutiles, champ' et fumée de cigarettes enrobent la trentaine de trentenaires habillés noir collé-serré. Des hommes qui font attention à coordonner la couleur du cheveu et les chaussettes. Quatre iMac et un écran géant pour visionner Ultim Atom, CD-Rom de graphiste édité à mille exemplaires par le cybercafé Orbital. «C'est bien non? Ouais, ça a l'air. Enfin pour l'instant j'ai rien capté, mais ça a l'air bien.» Collages sonores et visuels s'enchaînent, DJ Cam mixe en direct. «T'as vu, y'a des stars. Qui ça? Ben là-bas, c'est Ariel Wizman.» On interroge deux branchés: «Nous, on est graphistes, on respecte vachement son univers, c'est comme un tableau, faut pas chercher un autre sens.» Ah bon. Nicolas Jardry, patron de l'Orbital, expliquera: «Nous profitons de notre notoriété dans le cybercosme pour produire ce CD-Rom.» No comment.
La tradi Un bon jeu vidéo demandant des mois de préparation, sa sortie est l'occasion d'une fête a