Et c'est comme ça, grâce à une grande marque de fringues et de
parfums, qu'on se prend à rêver d'un monde forcément meilleur, sous le signe de la «tendresse», où sans doute l'on courait nus, pâquerettes en bouche, persil en oreille et main dans la main avec autrui, Serbes, Croates, Kosovars, par exemple. Car voyez, les parfums Cacharel font leur entrée sur l'Internet (si, si, Loulou, c'est qui?, c'est moi, soufflait à l'époque une radasse évanescente sur fond de brouillard trompe-rides) avec une mission (que, franchement, ils se sont collée tout seuls): étendre la tendresse sur le Web, qui n'attend sûrement que ça, à en croire le dossier de presse aussi réussi que le Web en question (s'ouvrant sur une précieuse éparpillant quelques pétales de fleurs de sa bouche informellement boudeuse). Bien. L'idée, puisqu'il y en a une, c'est de partager les moments de tendresse dont vous avez été témoin en envoyant un texte, un dessin, une photo, n'importe quoi qui suggère un doux instant (on va tenter le gros chienchien avec le tout petit chatonton) , donc, pour participer à l'écriture d'un livre à paraître: les Contes de la tendresse. «Ludique, évolutif, ouvert, participatif, le site est une pause dans l'univers parfois chaotique du Web. Un jour, la tendresse s'étendra sur le monde, elle commence dès aujourd'hui sur l'Internet», précise encore le dossier de presse. Et ta soeur? Elle passera par un détour obligé vers le flacon d'Anaïs Anaïs en images, en point de «rendez-vous et de rall